Cockpit brûlant à Toulouse
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Les vols en simulateur ont perdu tout leur intérêt ; mon dernier pilote avait peur de la poussée et refusait de dépasser le mur du son. J’ai donc transformé ma chambre en une Cité de l’Espace privée, une base de lancement réservée aux astronautes de l’extrême. Cette femme d’expérience, cette directrice de vol qui connaît parfaitement la séquence de lancement, a son centre de contrôle à Toulouse et attend le spationaute qui osera la mise à feu.
Je suis la seule à détenir les clés d’un programme spatial secret, une mission que je prépare depuis longtemps. Une femme trans non-opérée dont la station orbitale personnelle cache un module d’arrimage très spécial : mon propre joystick de pilotage, un levier chaud et ferme, toujours prêt à être pris en main. Que tu veuilles une mission éclair pour un plan cul en apesanteur, des orbites régulières pour une relation au feeling sans prise de tête, ou t’installer durablement dans la station spatiale pour une histoire sérieuse, le pas de tir est prêt.
Je ne donne pas l’autorisation de décoller aux simples touristes de l’espace qui ont le mal de l’air. Je cherche le pilote d’essai, l’homme qui veut pousser la machine dans ses derniers retranchements. Que tu sois un jeune astronaute au corps fuselé ou un baroudeur de l’espace plus âgé à la barbe virile, c’est ta soif d’explorer l’inconnu qui me fera ouvrir le sas. Un tel héros doit bien se préparer quelque part du côté de Toulouse.
Mon fantasme, la propulsion finale, c’est de me soumettre à ta phase de décollage. Te voir face à moi, en combinaison, prêt à engager la pleine puissance, pendant que je m’agenouille devant le tableau de bord, ma bouche devenant le réacteur principal. Je veux sentir ta main sur ma nuque, celle du commandant de la mission qui maintient le cap pendant la secousse, pendant que j’absorbe toute la poussée. L’apothéose, quand les réservoirs sont vides et que tu ne retiens plus rien, libérant ce carburant surpuissant, ce jet blanc et brûlant qui inonde mon cockpit… la plus belle mission jamais lancée depuis Toulouse.
Questions/Réponses
Faut-il un brevet de pilote pour prendre les commandes ?
Pas du tout. C’est toi la fusée, c’est moi la base de lancement. Ton désir de décoller est le seul ordre de mission nécessaire. Je connais les procédures pour une mise sur orbite inoubliable.
La directrice de vol peut-elle perdre le contrôle de la mission ?
Mon rôle est de superviser le lancement pour que tu atteignes l’apogée. C’est le protocole. Mais si un pilote rebelle décidait de couper les communications avec le sol et de faire de la directrice de vol son jouet personnel en apesanteur… je pourrais découvrir le plaisir d’un voyage sans retour.
Comment enclencher le compte à rebours ?
Les « salut » sont des interférences radio, ils ne parviennent pas au centre de contrôle. Sois un commandant qui annonce son plan de vol. Un message comme « Mission Alpha pour ce soir. Demande d’autorisation pour décollage immédiat. » est une priorité absolue qui déclenche la séquence finale.
